Sur trois colonnes sont disposés les trois croix des crucifiés. La colonne et la croix centrales sont plus massives. Sur les deux croix latérales en tau les deux larrons ils y sont attachés par des cordes. On remarquera leurs culottes carctéristiques de l'époque de l'édification du monument. On peut aussi supposer qu'ils ont les bras brisés, comme il était de coutume dans ce genre de supplice. Dominant l'ensemble la croix de Jésus, au pied de la croix La Vierge et Saint Jean. A la différence de Motreff et Saint-Hernin pas de marmouset les deux personnages sont disposés sur des diverticules symétriques sculptés. On remarquera les quatre angelots hématophores recueillant le sang des plaies du Christ, deux aux mains et deux tenant un seul calice aux pieds. La partie centrale de la croix ainsi que le christ et les deux anges hématophores des mains et derrière côté est Dieu le père présentant son fils avec les plaies de la crucifixion, sont sculptés dans un seul bloc de kersantite. Les angelots hématophores des pieds sont sur un bloc sculpté pour prolonger la colonne. Les deux bras de la croix sont prolongés chacun par un bloc sculpté.

On remarquera dans la partie centrale de la partie supportant Marie et Jean, un écusson (peut être martelé à la révolution).

A la base la pieta.

A la différence de Motreff et Saint-Hernin nous n'avons pas de représentation de l'Archange Saint-Michel sur le fût central.

Au pied de la croix centrale la Vierge de Pitié assise porte sur ses genoux son fils mort après la descente de la croix, à sa gauche Marie Madeleine porte un calice ( peut être les ongants pour préparer l'ensevelissement) à sa gauche Saint Jean.

Les cavaliers: Longin et Stephanon.

Façade Est.

En haut,

En haut Dieu le père présente son fils portant les stigmates de la crucifixion. On remarquera que le fils est de proportions plus petites que le père qui est assis. A l'époque les personnages les plus âgés étaient toujours représentés plus grands que les plus jeunes.

Dessous à gauche Saint Pierre avec sa clé et son livre, à droite Saint Paul tenant une épée. Au centre la vierge couronnée tenant dans ses bras l'enfant Jésus portant le monde dans sa main droite.

On remarque que comme à Motreff et Saint Hernin ces personnages sont disposés sur trois socles probablement pour souligner l'idée de Trinité.

A la base, le portement de croix, Jésus porte la croix vers le Golgotha. Les soldats le gènent dans sont transport l'un est assis sur la croix l'autre pose son pied sur la base du fût, un autre appuie de sa jambe droite sur le genou de Jésus.

On remarquera que la croix portée ici est en tau alors que celle de la crucifixion est à 4 branches, (ce détail a-t-il échappé au concepteur).

La façade nord. La flagelletion. deux soldats armés de fouets frappent Jésus.

Bien que très proche par la distance de ceux de Saint-Hernin et Motreff, le calvaire de Cléden est très différent, le seul élément commun est la mace avec un autel dans la partie ouest. Toute la partie supérieure est ici en kersantite, le nombre des personnages représentés est de 28 et on a trois scènes de la passion du Christ c'est peu par rapport à celui de Kerbredeur, qui représente Adam et Eve Chassés du Paradis terrestre, Les présents des rois mages, le baptême de Jésus, le portement de croix, la résurrection, Saint Michel terrassant le dragon, Sainte Catherine d'Alexandrie. Il s'agit encore d'un calvaire modeste, comparé à ceux de Pleyben et de Plougastel mais déjà plus riche que ceux de Saint-Hernin et Motreff qui ont été construits à une époque voisine entre 1550 et la fin du XVIème siècle.